Meurt-on d’aimer? On peut le croire,
Tant c’est une mortelle histoire !
– Pourtant il me reste toujours
La grâce, au loin, de tes contours.
– Et la douleur dont tu m’enivres,
Dont je crois que je vais mourir,
Est peut-être, ô prudent désir !
Le seul secret qui me fait vivre…
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles